draim, elfe des bois

Mes yeux s’entrouvre sur une vaste rangée de sapins éclairés par la lune déjà haute dans le ciel, mais que fais-je la ? soudain des souvenirs m’assaillent, l’attaque du village par le clan des Baltis, ma course effrénée dans les bois traqué par mes poursuivants, trainant derrière moi mon père blessé au ventre me suppliant de le laisser mourir et enfin, je me remémore cette scène affreusement pitoyable dans laquelle mon paternel pleurnichant comme un nouveau-né, me tend l’arc des temps, un arc légué de génération en génération depuis plusieurs millénaires.
Perdu dans mes songes je fixe cet arme au fil argenté, une arme qui au cours de son maniement a surement volé plusieurs vies nobles et courageuse, une arme qui me fait peur. Je me lève, range l’arc dans mon dos et sens la faim me tenailler l’estomac. N‘ayant rien mangé depuis plus d’un jour, je me mets en quête de nourriture. Le seul problème est que j’excelle en la matière du tir à l’arc, mais je n’ais jamais rien tué. Je m’approche tout doucement d’une biche en salivant malgré moi face à cette source de nourriture. En bandant mon arc je me rends compte que je vais enlever la vie à un être vivant, je me résigne quand même à lâcher une flèche mortelle dans l’animal non sans détourner le regard, je venais de faire ma première victime.
Les semaines passent, je ne construis pas d’abris car je bouge sans cesse me déplacent de forêt en forêt, ni m’approche des grandes routes de peur d’y faire de mauvaise rencontre.
Depuis ce jour fatidique, ou mon village a été saccagé je ne garde aucunes haines pour le clan des Baltis, Je n’élabore aucune vengeance. Nous étions en guerre pour je ne sais plus quelle raison de politique et si ce n’était pas notre village qui fut dévasté se serait le leur.
Je me réveil une fois de plus dans une forêt inconnue, je range mes maigres possessions lorsque tout à coups, j’entends derrière mon dos une discussion animé. Je sors doucement mon arc de son étui et encoche un jet, je me retourne pour discerner deux valeureux chênes aux feuilles encore verte malgré cette fin d’automne. Lorsqu’ils me voient, ils s’arrêtent de parler pour me fixer d’un air stupéfait. Je retire la flèche de l’arc pour m’approcher incompréhensif de l’un d’eux.
- Qui est tu jeune humain pour pouvoir nous entendre et nous comprendre.
- Je ne sais pas par quel miracle j’arrive à vous entendre arbres mais sachez que je suis un elfe, je ne connais pas les humains.
(Le chêne fixe l’arc que je tiens dans la main et s’exclame)
- Mais tu es de la famille Stox ! Une noble famille en laquelle nous avons entièrement confiance. Ton père ne te l’a donc pas dit ? nous sommes le savoir de ce monde nous entendons tous, nous voyons tout.
- (Pensif, je demande) qui sont les humains j’aimerais en connaitre plus sur eux.
- Une chose à la fois mon garçon, les humains sont une des milliers de races qui peuplent notre bien chère planète.
- Et moi qui pensait que les elfes étaient les seuls à peupler le monde.
- Tu as encore beaucoup à apprendre, nous serons la si tu veux le savoir
- J’aimerais juste découvrir ces autres races.
- Vas jeune elfe, suis ton chemin. Nous serons toujours présents lorsque tu en auras besoin.
Après ce court dialogue, je rassemble mes affaires et pour la première fois m’élance sur les routes d’en le but d’en connaitre plus sur ces soi-disant races et si possible familiariser avec certaines d’entre elle. Au cours de mes voyages, je fis la connaissance de nombres de personnes ¬¬¬de races différentes tels : les centaures, les nains, et surtout les hommes.

Un soir, en rentrant dans une taverne j’aperçois deux voyageurs à la barbe hirsute se dirigeant directement vers moi l’air jovial et me payent ma tournée. Je prends ce pichet comme un élan de sympathie et en vide deux autres. L’ivresse commence à me gagner, ma vision se trouble et s‘éteint sur les faces des deux voyageurs barrés de larges sourires.
A mon réveil l’odeur familière de l’auberge n’étant plus là, je me redresse péniblement avec un mal de crane énorme et une gueule de bois terrible. J’entrouvre les yeux ce qui me permet de me rendre compte que je suis coincé dans un trou sans mes biens, mes bottes si familières ne se trouve plus à mes pieds, ma bourse plus dans ma poche et surtout à mon plus grand désarroi mon arc, l’arc des temps envolé. Cherchant des failles dans la roche pour mais n’en voyant aucun je joint mes deux mains et commence à prier les anciens dieux de la foret pour qu’un miracle se produise. Cette nuit qui me parait être la plus longue de ma vie +++le froid s’eng, mes vêtements troués ne me protègent pas assez du froid, j’avais un pied dans la tombe lorsqu’un homme passa la tête par-dessus le trou et me dévisagea avec un air triste, il me jeta une corde que je m’empressais d’empoigner et de m’y accrocher désespérément avec mes dernières forces. Après m’avoir sorti du trou l’homme se prénommant Dovahdrim me couvre d’une couverture en peau et me tend un café fumant. Sa voix chaleureuse m’incite à lui raconter mon Aventure si pitoyable soit elle. A la fin de mon récit Dovahdrim compatissent s’adresse à moi d’une voix forte :
- Mon chère Draim, moi Dovahdrim seigneur loup et d’Hati je t’invite à rester avec moi, tu seras mon frère de meute.
Les larmes aux yeux je ne peux qu’accepter cette invitation si belle et fraternel qui me met du baume au cœur. Moi de mon côté je fais le serment de rester fidèle à Dovahdrim qui sera mon seigneur jusqu’à la mort.

HRP [une histoire écrite sur ma présentation d’origine remodeler pour la narration]
ps: désolé pour les fautes