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Le siège de Sithis

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Message par Nartack Mer 6 Juil - 1:15

  Voici le texte final concernant l'évent de Sithis. Comme il peut être long, je l'ai divisé en chapitre, ainsi la lecture n'a pas à être faite d'une traite !


1 : Erk et Gontroph

  Gontroph râla, encore, sur la fatalité de son existence. Bouffer du pain rassis, se les cailler dans la nuit, et rester avec cette monstruosité qu’est Erk…Enfin, concernant ce dernier point, l’homme savait qu’il valait mieux avoir un Erk avec soi, plutôt que de craindre la chute d’un mort-vivant sur la tente durant la nuit.
  Car Erk ne dormait pas, et il tuait tous les monstres s’approchant un peu trop agressivement du couchage de son compagnon, d’une flèche dans la tête.  « Quel est donc cet hurluberlu sans sommeil, sans appétit, d’une précision à l’arc implacable, et au nom proche d’une onomatopée ? », c’était ce que Gontroph s’était demandé lorsqu’il avait intégré Sithis, sous les ordres de Goratrann, et avait vu la créature de ses propres yeux.
  Erk, en vérité, c’est un être compliqué. Il était un jour vivant, le soir un peu trop curieux concernant la maison maudite de Sithis, le lendemain changé en un étrange mort-vivant. Nul ne comprit ce qu’il se passa, et nul n’eut les couilles d’aller voir dans la maison maudite. La seule contribution des autres hommes de Goratrann concernant le destin peu commun d’Erk, fut de lui attribuer ce nom, ce quolibet qui lui collait désormais à la peau (ou ce qu’il en reste), un nom reflétant les râles que pouvait quelques fois cracher le pauvre bougre zombifié.
  Gontroph se retrouvait donc accompagné de ce Erk qui n’était pas un ami, ni même… enfin, ce n’était pas quelqu’un. C’était une chose qui lui servait de veilleur de nuit, de garde du corps intimidant, et de monture…
  Gontroph, lui, avait une vie et une fonction plus simple. Ne sachant quoi foutre de sa vie, il avait d’abord arnaqué les gens, usant de son sourire charmeur et de ses belles paroles. Il croisa, un jour, la route d’hommes de Goratrann et les arnaqua sans scrupules. Ce fut le moment initiateur d’une suite d’évènements peu intéressants, à base de vengeance, capture, torture, discutaille, qui mena Gontroph à plaire à Goratrann, pour son insolence et ses mimiques de beau-parleur sans scrupules.
  Gontroph intégra donc les hommes de Goratrann, les brigands de Sithis, des hommes craints par les quelques ploucs vivant sur les terres voisines, ainsi que par le Seigneur de la Citadelle Triste, dernier représentant d’une quelconque hiérarchie des pouvoirs dans la région.
  Après quelques mois passés au sein de la Citadelle de Sithis, Gontroph put se joindre aux razzias sur les paysans du nord, mais, mauvais au combat, il manqua d’être tué par un jeunot armé d’une fourche. A la suite de cet accident, Goratrann décida de changer ses plans, concernant Gontroph et les peuples en pleine immigration dans la région.
Goratrann comprenait bien qu’il y en aurait plus à tirer de collaborations avec les civilisations émergentes, qu’avec des razzias aux moments où ces peuples demeuraient pauvres et jeunes. Il chargea donc Gontroph d’une mission, dans ses cordes : Arnaquer les seigneurs des civilisations immigrantes, les pousser à la peur afin qu’ils cèdent quelques richesses sous la forme d’une taxe. Un tel processus avait déjà été appliqué avec la Citadelle Triste et les archéologues.
  Gontroph accepta la mission, mais se retrouva en compagnie de Erk, odorant et bavant. Dès lors, il comprit bien vite la merde dans laquelle il s’était fourré. Sa mission était d’un ennui mortel et les Seigneurs étaient sceptiques et paranoïaques. Seul un accepta l’offre qui lui fut faite, un certain Tentrillicon Nezuu, une bête étrange et dégénérée, qui avait conquis la Citadelle Triste en massacrant allègrement ses anciens habitants et qui avait ensuite cramoisi la forteresse pour lui conférer des coloris plus… laids (tout du moins c’était l’avis de Gontroph, l’endroit était devenu assez moche).
  Gontroph, laissant son lapin griller au-dessus du feu, examinait dans les détails l’arme que lui avait confié le Seigneur Nezuu en gage de bonne foi (l’imbécile) : Un sabre enchanté, précieux, puissant, flamboyant. L’arme était très intéressante et Gontroph se demandait fortement s’il n’allait pas la garder, sans en parler à Goratrann.
  Erk dût entendre quelque chose, car il s’agita soudainement pour se précipiter dans l’obscurité. Il y eut le bruit d’une flèche décochée, suivi du râle agonisant de l’un de ces amas de chair explosifs nommés creeper (sûrement parmi les pires créatures pouvant roder dans la région… Tant de confrères étaient morts démembrés par l’explosion de l’une de ces choses).
  Dès lors, en plus de l’ennui, du danger et de l’odeur d’Erk, Gontroph pouvait aussi considérer un énième aspect déplaisant de sa mission : Il échouait.
  Seul Tentrillicon avait accepté l’offre de Goratrann, la taxation en échange de la protection contre les brigands (brigands qui sont les hommes de Goratrann, pour les plus lents d’entre vous). Tentrillicon avait commencé son tour des civilisations émergentes avec les nains d’AzDreugi, il avait alors rencontré un sorcier nommé Anathos, mais les discussions n’avaient mené nulle part (heureusement les brigands avaient pu dérober quelques objets précieux aux nains). Par la suite Gontroph rencontra le Seigneur Nezuu. Et vint le tour de Dhahab, imposante cité marchande pleine de promesses de richesses rien que par son architecture !  L’homme que Gontroph y rencontra était le marchand Nicosm. Mais l’entretien qui eut lieu aboutit au refus de Dhahab.
  Face à cette situation, les évènements devant se produire étaient simples. Si les Seigneurs ne croyaient pas que l’aide de Goratrann était nécessaire contre les brigands de la région, c’était que les brigands de la région n’attaquaient pas assez les Seigneurs. Ainsi, en cas de refus de l’offre, Gontroph devait en faire part à Goratrann qui enverrait alors quelques hommes pour… rétablir la situation.
  A l’heure actuelle, Dhahab devait sûrement reconsidérer l’offre de Goratrann… Cette idée fit sourire Gontroph.
A la suite de l’entrevue échouée avec les marchands, les deux brigands étaient retournés à AzDreugi et avaient pu rencontrer Flocky Côte de Fer, le Seigneur des nains. Et, malheureusement, l’offre fut refusée une fois encore…
  Au bivouac, le soir venu, soit de retour au présent, Gontroph se questionnait. Il ne parvenait à rien ! Il n’était même plus bon pour l’arnaque. Comment Goratrann allait pouvoir continuer à vouloir de lui ? Il allait finir jeté dans le puits, ou pire, la tête coupée et conservée dans la chambre du Fou des têtes !
  Le sommeil ne vint que difficilement, et le froid de la nuit n’aida certainement pas.

  Le lendemain, la route des deux hom… de l’homme et de la chose reprit. Ils retournaient à Sithis. Gontroph craignant le moment où il devrait révéler le nouveau refus des nains.
  Traversant les ruines d’Honoros sur le dos d’Erk, Gontroph se rendit au port, récupéra la barque cachée dans les fourrées non loin des eaux de la mer, et il embarqua.
  La traversée fut calme, Erk aussi. Et Sithis fut atteinte au niveau du porc en ruines. L’accueil était peu chaleureux, comme d’habitude. Elle se fit par l’entrée secrète sur le flanc extérieur de la colline sur laquelle repose le fort de Sithis.
  Erk put vaquer à ses… occupations. Gontroph, lui, se mit à la recherche de son Seigneur. Il apprit bien vite que Goratrann était à l’arène, à regarder le combat entre un loup et un prisonnier enragé par des substances étranges.
Il faisait beau, mais l’air ambiant était frai, surtout à l’approche de la maison maudite. Elle était toujours aussi imposante et intimidante, avec ses issus barricadés, à l’exception de deux fenêtre à l’étage, qui ne dévoilaient qu’obscurité et mystère.
  L’arène, bâtie en grès érodé par le temps et le vent, reflétait fortement le soleil. Les cris d’encouragement et de lutte s’élevaient de l’enceinte de combat. Gontroph avait toujours aimé les combats en arène, la violence et la masculinité virile qui en découlaient l’inspiraient. On y faisait souvent des entrainements ardus et cruels, des exécutions, des combats de bêtes… On ne s’ennuyait pas à Sithis ! Mais aujourd’hui, l’humeur manquait à Gontroph. Il put apercevoir Goratrann, au sommet de son estrade, et il décida alors de rebrousser chemin. « Je lui parlerai plus tard… ».
  Il prit alors la direction des portes, souhaitant voir Fredovr, un orc des plus drôles, un bon ami…


2:Implication de Dhahab

  A la suite des l’attaque des brigands sur Dhahab, contrecarrée par Anwers et Keith, Nicosm décida de réunir ses meilleurs guerriers et de prendre la route pour Sithis. Il n’était pas né de la dernière pluie et devinait bien ce qui s’était déroulé dans les coulisses des derniers évènements. Les brigands qui avaient attaqué Dhahab étaient des hommes de Goratrann, ce dernier avait une réputation collante comme du slime, et elle n’était pas à son honneur. En arrivant dans les restes d’Ahvelen, l’une des premières choses que Dhahab avait appris, c’était bien de se méfier des résidents de Sithis.
  «Sithis… Quel étrange sentiment que d’y retourner », se disait le marchand, plus vieux que ce que ses confrères pouvaient le deviner, au passé plus tourmenté que ce que quiconque pourrait imaginer. Accompagné de Pearl, Kalenz, Keith et Anwers, il retournait sur les traces de son histoire, relisant probablement un chapitre sombre.


3:Implication d'AzDreugi

  Le lendemain de la nouvelle rencontre avec les ambassadeurs de Goratrann, Anathos se demandait encore où était passé son fichu plastron enchanté qu’il avait rangé dans la caserne. Son questionnement n’était qu’éphémère, il devinait bien que les deux hommes qui étaient venus étaient des brigands, et que les nains avaient été dérobés sans foi ni loi. Flocky aussi, malgré une entrevue assez rapide avec les ambassadeurs, devinaient bien que Goratrann n’était qu’un malandrin.
  Ce qui déroutait particulièrement le sorcier, dans cette histoire, étaient les perturbations étranges qu’il ressentait dans l’air. Dès lors, il décida de grimper au sommet d’AzDreugi, permettant de capter les interférences magiques le mieux possible. Anathos, concentré, put alors comprendre qu’un siège se préparait et que quelque chose d’important allait se produire. Il ressentit aussi que les tensions pointaient vers Sithis, en direction de Goratrann et ses abjects sbires.
  « Comment pourrions nous manquer ça ? » s’exclama Flocky quand Anathos lui fit part de ses prédictions. « Ces misérables brigands qui souillent les terres de nos ancêtres s’apprêtent à vivre leurs dernières heures ! ». Décidés, sans prendre en compte l’absence de la plupart de leurs hommes, Flocky, roi des nains, et Anathos le sorcier, s’armèrent et prirent la route vers la Citadelle de Sithis. Il était temps de prendre part à l’Histoire d’Ahvelen et d’ouvrir la voie vers une nouvelle ère.

4 : Implication d'Hati, de l'Hydre et de FireFly

  Durant diverses pérégrinations dans les terres ruinées d’Ahvelen, les membres de la Guilde FireFly avaient pu entendre plusieurs témoignages des petites gens qu’ils avaient croisés. Des témoignages d’hommes et de femmes effrayés, martyrisés, harcelés par les brigands, par un dénommé Goratrann se présentant comme un défenseur du peuple.
  Elios et ses confrères purent se rendre, par curiosité particulièrement, à Sithis, ou plutôt dans ses alentours. Ils n’observèrent qu’une demi-heure durant la Citadelle, bien ruinée mais aussi bien aménagée par de nombreux hommes. Cette durée écoulée, ils durent prendre la fuite, car des brigands particulièrement agressifs vinrent les chasser, à coups d’hurlements sordides et de tirs de flèches empoisonnées.
  A cet instant, Elios sut que Sithis devrait être nettoyée, tôt ou tard, tôt si possible.
  En apprenant que son vassal (assez indépendant malgré tout) Tentrillicon, nouveau Seigneur de la Citadelle Triste, avait reçu la visite d’ambassadeurs de Goratrann et qu’il avait accepté l’offre de protection taxée, Elios comprit qu’il fallait passer à l’action immédiatement. Il avait cerné les plans machiavéliques de Goratrann, cherchant à rallier différentes civilisations pour mieux les piller.
  En l’absence d’autres membres de FireFly, partis en exploration des terres du nord d’Ahvelen, Elios eut besoin de recruter des hommes parmi d’autres factions. Il contacta alors la République de L’Hydre, l’Ordre de Hati, Dhahab et AzDreugi, qui semblaient alors partager les mêmes idéaux concernant les brigands de Goratrann. Un appel aux armes était alors lancé, et au point de ralliement se présentèrent plusieurs hommes prêts à en découvre, pour le bien de leurs terres et des habitants y vivant.
  Devant le Taureau Bleu se retrouvaient alors le Lapin Noir, Kyan et Ban Bathory, Barban et… Jean-Louis qui n’était alors que de passage. Les opinions convergeaient bel et bien, le désir de voir Sithis reprise aux brigands était unanime et allait devenir réalité.

5: Assiégé !

  Fredovr partagea ses craintes à Gontroph. Des gens armés étaient en train de s’installer de l’autre côté de la rive, au pied d’une colline. On distinguait, avec un certain effort oculaire, qu’en effet, une tente avait été montée, et que des soldats circulaient.
  «  Qu’attendez-vous pour prévenir Goratrann ? » s’exclama Gontroph à l’attention des deux gardes de la porte.
  «  Ça… ça vient d’arriver » bafouilla Frovo, le collègue guetteur de Fredovr. « J’y fonce ! »
  «  Attends !... » s’exclama soudainement l’orc. « Il y en a d’autres ! Ils arrivent par la mer ! »

  Frovo revint immédiatement aux remparts, n’en croyant pas ces yeux. «  Mais qui sont ces connards ? ». Les deux gardes ne perdirent pas de temps, ils envoyèrent un arc à Gontroph et s’armèrent des leurs. Décochant les flèches aussi précisément que pouvait le permettre le vent agité qui régnait malgré la beauté de la journée.
  Gontroph n’était pas bon à l’arc, c’était Erk le tireur d’élite ! Il décocha une flèche et toucha une barque, sans blesser quiconque. « Quelle merde ! » s’écria Fredovr, « Ils débarquent ».
  Le vacarme de nombreuses armures de fer et/ou de diamant retentissait désormais, sans être amorti par les pas dans le sable mou au pied de l’enceinte.
  Visiblement, ces nouveaux arrivants n’étaient pas avec les assiégeants qui avaient monté le camp sur l’autre rive. Sinon, l’attaque aurait eu lieu un peu plus tard, et pas à un autre endroit. « Ils sont sûrement désorganisés… On a nos chances » se dit Gontroph.
  A peine ces pensées lui vinrent qu’elles furent éclipsées par la panique, en effet, l’ennemi trouvait le moyen de grimper les murs par les lianes qui s’étaient ancrées dans les briques de pierre antique.
  Les flèches ricochaient sur le diamant. Un homme en contrebas, rapide et précis, décocha une flèche qui perça l’œil de Fredovr, envoyant celui-ci basculer en arrière, dans l’enceinte de la Citadelle.
  « Il faut alerter Goratrann ! » avertit Frovo, « Fonce Gontroph ! ».
  L’intéressé fonça, abandonna son compagnon, et ce n’était pas pour alerter Goratrann, mais plutôt pour se réfugier au sein du fort de Sithis.

6 : Entrée dans la Citadelle

  Ban et Kyan Bathory avaient été les premiers à atteindre le sommet des murs. Un homme en armure les chargea, et ils se contentèrent de le soulever à deux avant de le faire passer par-dessus les créneaux des murs. Les os se brisèrent si fort que le duo avait pu les entendre rompre du haut du rempart.
  Jean-Louis et Barban furent assez vite en haut, alors que la mêlée reprenait contre divers brigands alertés par l’attaque. La porte fut ouverte, et Elios put accueillir les retardataires : les marchands de Dhahab et les hommes d’AzDreugi. Les mots ne furent que peu échangés, il n’y avait pas de temps à perdre.

  Remontant Sithis jusqu’au fort, éliminant toute résistance sans merci, les assiégeants, désorganisés et manquant de cohésion, n’avaient qu’à pourfendre les brigands isolés et désorganisés qu’ils croisaient. Les divers peuples nouveaux d’Ahvelen n’avaient pas chômé pour se développer sur le plan militaire, ils étaient surchargés d’équipements en diamant, les rendant presque invincibles, presque car quelques blessés se comptaient déjà parmi eux. Cependant, ce n’était rien en comparaison de la boucherie qui se déroulait, dans laquelle les brigands étaient réduits à l’état de bétail.
  C’en était presque ironique comme situation, car un œil extérieur aurait bien pu s’imaginer que l’attaque en cours était une razzia sur Sithis, et que les assiégeants n’étaient que de vulgaires brigands massacrant des paysans désemparés.

7 : Retour à Sithis

  Nicosm, ayant pris le soin de mettre en sûreté son amie Pearl, blessée face à un garde des plus belliqueux, se précipita vers l’arène. Il reconnaissait la ville, et les souvenirs qui étaient lointains resurgirent instantanément, l’homme avait fait bâtir cette ville et y avait longuement vécu, il ne pouvait l’oublier.
  Il savait que le fort serait aisément pris par le nombre massif d’attaquants qui s’y rendaient. Mais l’arène pouvait peut-être receler d’autres brigands. Il était alors intéressant de s’y rendre dès maintenant, avant que des attaques à revers aient lieu.
  Du coin de l’œil, Nicosm put loucher vers l’ancienne demeure qui avait abrité, des siècles plus tôt, une personne malheureusement inoubliable… Il ne scruta l’endroit que pendant les quelques secondes que lui laissèrent son passage rapide, et put voir que rien la maison, barricadée, avait corrompu la terre alentour.

  Sans craindre ni rien ni personne, et surtout seul, Nicosm posa un premier pied dans l’enceinte de l’arène de grès. Il n’eut que peu de temps avant de subir une première attaque, celle d’un loup enragé. La bête bondit et ses crocs vinrent se heurter à la dureté du diamant, Nicosm, sans broncher, chassa son adversaire canin d’un coup de pied à la tête, avant de plonger son épée dans les côtes saillantes du loup.
  Ayant un peu de temps pour souffler, Nicosm analysa la scène : L’arène était déserte, et seuls deux hommes se dressaient sur la tribune en hauteur. Le premier était habillé léger, et armé d’une dague. Le second, imposant de deux mètres, d’une musculature plus qu’enviable, vêtu de cuir simple et sobre, dissimulait sa frimousse barbare sous une chevelure et une barbe blanches et longues. Un cache-œil cachait son œil droit, et le gauche, petit, noir et froncé, reflétait une férocité à toute épreuve.
  Le premier s’apprêtait à passer à l’attaque, quand le second, dégainant une imposante hache, l’écarta du bras. « Il semble vouloir en découvre ».
  Le grand guerrier sauta de son promontoire, atterrissant agilement sur ses pieds et se dirigeant lentement vers son adversaire. Nicosm, confiant, lâcha son épée, attrapa son arc Ainhina’a, l’arma et tira, le tout à une vitesse qui aurait pu déconcerter le borgne, s’il eut seulement le temps de voir les choses arriver.
  Nicosm venait, en effet, de tirer une flèche qui se planta dans l’œil valide de l’homme. Flèche embrasée par la magie de l’arc, et qui explosa, éclatant le crane du guerrier, envoyant un peu partout de la cervelle rose mêlé à du sang rougeâtre.
  Le guerrier tomba lourdement, sa hache rebondissant sur le gravier meuble du sol.
  Le bandit restant prit la fuite par les toits, accessibles depuis la tribune sur laquelle il s’était perché.

  Nicosm s’avança, nonchalamment, et ramassa la hache. Elle émanait une puissance sans nom.
  « Je suppose que tu ne connais pas cette arme, et que tu ne devines pas qui est l’homme que tu viens de tuer. » fit une voix ancienne, non méconnue, derrière le marchand de Dhahab.
  Nicosm, se retournant, reconnut alors Anathos qui avait retiré son heaume. Après s’être à son tour découvert la tête, le marchand s’enquit de quelques informations supplémentaires : « Dis-m’en plus. »
  « La hache s’appelle Morsane, c’est une arme au sombre passé, qui a voyagé dans les mains de nombreux propriétaires, aux destins tous funestes. D’après la légende, ce serait cette arme qui aurait décapité le dernier Roi d’Ahvelen. »
  « Cela veut dire que… »
  « Oui, l’homme que tu viens de tuer était Goratrann … »

  Nicosm fut bouche bée. C’était une belle boucle qui venait de se clore, l’homme qui avait bâti Sithis venait d’en tuer l’actuel maître.
  « Comment sais-tu tout cela ? » s’enquit le marchand auprès du sorcier qui, prenant son temps, faisait le tour de la fosse de combat.
  « Je le sais, c’est tout. »

8 : Submergé :

  Gontroph se hissait au-dessus de la poterne du fort de Sithis. Les valves avaient été ouvertes et de l’eau, à torrents, était déversée sur les attaquants qui peinaient à atteindre les portes du fort. Les archers, Erk y compris, pouvaient alors faire pleuvoir leurs flèches, faisant plusieurs blessés.
  Gontroph hurlait, cherchant à intimider ou à provoquer. Mais il fut alors très surpris de voir un nain au sein du fort, balayant ses adversaires à coups virevoltants de hache. La place-forte avait des brèches, et elles étaient déjà exploitées. « Merde ! » s’écria Geatria, l’une des archères, « Sécurisez l’intérieur du fort ! »… Rien n’y fit. Un homme, ayant probablement perdu son casque, dégarni et à la barbe brune, chargea Gontroph et Erk, alors que d’autres, dont le nain, surgissaient des escaliers.
  Gontroph entendit Geatria hurler, ainsi que d’autres, la situation redevenait désespérée. Erk se lança face au guerrier chauve, mais arc contre lame, au corps à corps, c’est l’épée qui tranche le bois. Désormais désarmé, Erk reçut un coup dans le flanc, et en profita pour bloquer l’arme dans sa chair avant d’asséner un coup de tête à son adversaire. Celui-ci ne réagit que peu et renvoya la pareille, avec une violence bien plus prononcé.
  Gontroph, se sentant menacé, restait sans rien faire. A la suite du coup de tête, Erk lui jeta un regard qui le tétanisa, un regard plein d’humanité, comme si la bête n’en était finalement pas une. Mais le brigand se ressaisit et prit la fuite par les remparts, feintant un guerrier pour mieux l’esquiver. Dans sa fuite, il put chercher à voir le devenir de Erk, mais celui-ci avait été balancé par-dessus la potence, et gisait au bord du torrent d’eau, inanimé.

  Alors qu’il présentait avoir disparu de l’attention des combattants, Gontroph chercha à se glisser hors du champ de bataille. Mais retentit une voix familière et reconnaissable, celle du marchand Nicosm : « Attrapez Gontroph ! ».
  « L’enfant de putain ! » jura le traqué en reprenant la fuite. Il gagna, après avoir dévalé quelques marches, le théâtre de Sithis, sous le fort. « Le fou des têtes y est peut-être retranché ! » imagina Gontroph. Malheureusement, le Fou des têtes y était simplement tranché…
  Le monde de Gontroph s’effondrait bel et bien. Mais il s’accrochait à la vie et devait se cacher. Il passa derrière les gigantesques rideaux déchirés du théatre, descendit quelques marches et gagna le Puits, décidant d’y rester en attendant que les choses se calment.
  Mais des bruits de pas résonnèrent, se rapprochant.

9 : Le prisonnier

  La bataille se calmait. Les corps s’empilaient, c’était ceux des brigands. Il n’y avait pas eu de perte du côté des attaquants. Flocky en était satisfait. Mais il savait que cette victoire n’avait que peu de valeur honorifique, elle n’avait été qu’une simple boucherie. Mais elle représentait aussi un renouvellement des règles régissant la vie en Ahvelen. Des peuples s’y étaient établis et étaient vite devenus très puissants, plus encore que le pouvaient l’imaginer les brigands, plus encore que pouvait imaginer la Citadelle Triste. « Espérons que les choses continueront ainsi, et qu’AzDreugi sera en tête de… »
  « Hey ! » retentit une voix nasillarde. « Hey Oh ! Sortez-moi de la j’vous en prie ! ».
  Flocky, qui méditait alors en regardant ce qui avait été une église, et qui avait été transformé en écurie par les brigands, était interpellé par le prisonnier maigrichon qui s’était recroquevillé dans la cage imposante à côté du puits.
  « Comment avons-nous pu passer à côté de ce pauvre bougre ? » pensa le nain.
  « Je n’ai pas la clé » dit-il à l’homme enfermé.
  « C’est Goratrann qui l’a ! Je ne sais pas où elle peut être, sur lui, ou chez lui. Il habite pas là-bas ! » L’homme indiquait alors une demeure en bois, à droite et en contrebas du fort.
  « Pas besoin d’aller chercher la clé » dit Anathos, surgissant dans le champ de vision (restreint pas le casque) du roi des nains. « Je l’ai déjà. ».
  Les deux compagnons libérèrent alors le prisonnier qui se glissa presque en rampant vers la liberté, avant de marmonner : « Je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous avez fait pour moi… Dites-moi vos noms, je veux me souvenir de vous à tout jamais ! ».
  « Je suis Flocky, roi d’AzDreugi, et voici Anathos le Sorcier, mon conseiller et chef militaire. »
  « Et vous ? » s’enquit Anathos, du tac au tac.
  « Rien de plus qu’un vieux bougre… Je me nomme Storr. Je… Je vais partir d’ici, si vous le voulez bien. Cet endroit me rend malade. »
  L’homme, hésitant, probablement hébété par les événements s’étant produits sous ses yeux, finit par prendre le pas vers la sortie de Sithis.
  Flocky lui lança : « Les portes d’AzDreugi vous serons grandes ouvertes ! Passez nous voir et nous vous trouverons un lit confortable, et nous romprons le pain ensemble ! ».
  Storr se retourna, esquissant ce qui ressemblait peut-être à un sourire et bredouilla : « J’ai… J’ai d’abord un deuil à terminer… ».

  Anathos et Flocky fixèrent le départ de l’homme, lent mais agité. Ils veillaient à ce qu’il ne soit pas attaqué par un quelconque bandit qui aurait survécu. Mais soudain, des cris retentirent. Des gens se précipitaient vers eux, et leur passèrent à côté. Dovahdrim passa, les interpellant : « Il y a un certain Gontroph en bas ! Il faut le déloger de là ! »
  Le nom de Gontroph, Anathos et Flocky le connaissait bien évidemment. C’était l’ambassadeur de Goratrann. Il était temps de lui faire payer.

10 : Le puits

  Anwers, exténué mais demeurant combattif, enjamba le cadavre décapité qui gisait en bas du théâtre. Il avait écouté l’ordre de Nicosm, quand celui-ci avait hurlé : « Attrapez Gontroph ». Il ne savait pas qui était Gontroph, mais sur l’instant ça ne pouvait être que le brigand qui avait pris la fuite à l’entente de l’ordre du marchand de Dhahab. Logique implacable.
  Anwers devait être le seul à avoir repéré l’homme, car il marchait solitaire dans l’immense théâtre, où les issus, plus ou moins dissimulées, semblaient nombreuses. Heureusement, Gontroph avait laissé des traces grossières derrière lui. Il avait dû se tremper les bottes en fuyant, car de petites flaques d’eau indiquaient son chemin de fuite.
Anwers passa derrière les rideaux, anciens et abimés, et trouva l’ouverture d’un escalier. L’épée au poing, il descendit, trouva un couloir caché et s’y enfonça. Il atterrit dans une caverne à l’aspect naturel, qui débouchait sur une immense ouverture dans laquelle rentraient les rayons du soleil déclinant à l’ouest.
  S’engouffrant dans le boyau rocheux, il fut déconcerté lorsqu’il s’aperçut que l’ouverture était un large puits, très profond, et que le couloir, dans lequel il se trouvait, se terminait sur un vieux plongeoir branlant. « Sûrement un lieu d’exécution pour les brigands… C’est affreux. » pensa Anwers.
  De l’autre côté du puits, un peu plus en hauteur, un bâtisse descendait et laissait apparaitre des marches instables qui chevauchaient le vide. L’endroit semblait risquer la chute, car une énorme poutre avait dû être placée entre la paroi du puits et le mur ancien du bâtiment.
  Des cascades puissantes et bruyantes crachaient dans le gouffre sombre, dont le fond était imperceptible et sujet à des échos étranges, grimpant jusqu’aux oreilles d’Anwers.
  L’endroit semblait onirique. Mais il n’était pas reposant, au contraire, l’angoisse semblait suinter de partout.
Le bruit caractéristique de l’éboulis de quelques pierres ramena Anwers à lui-même. Son poing se resserra sur la poignée de son épée. Et un cri retentit dans son dos.
  Gontroph attaquait, frappant vite et cognant brutalement l’épaule d’Anwers. La lame rebondit et le bandit fut blessé par la contre-attaque d’estoc que lui asséna directement.
  Le fuyard se montrait enfin, sa course ne l’avait pas mené bien loin et, pourtant, c’est ici qu’elle se terminerait. Malgré sa blessure déjà bien rouge, Gontroph ne se relâcha pas, il tenta de plonger sa lame dans la visière de son adversaire qui, par réflexe, préféra écarter l’attaque avec son épée, plutôt que de l’esquiver.
  Cette erreur, minime, devait quand même faire partie du plan de Gontroph, car celui-ci profita directement de l’ouverture pour foncer sur Anwers et le pousser vers le bord du plongeoir. Le brigand reprit rapidement ses distances, face à un ennemi en déséquilibre, et il chercha de nouveau à plonger sa lame dans l’heaume en diamant.
  Anwers se résolut à se laisser tomber, vertical, dans le vide, et se rattrapa in extremis au bord branlant. Celui-ci se mit alors à osciller à grande amplitude, déséquilibrant Gontroph à son tour, avant qu’il ne glisse sur une petite flaque d’eau et ne trébuche dans le vide.
  Cependant, aucun des deux hommes n’était mort. Anwers s’accrochait du mieux qu’il le pouvait, cherchant atteindre quelques points d’accroches de la paroi avec ses pieds. Et Gontroph, lui, avait atterri sur une partie accessible de la paroi. Il gagnait désormais le plongeoir, toujours l’épée à la main.
  Les deux adversaires furent presque en même temps de retour au combat. Mais Gontroph manquait d’armure et de point d’attaque, Anwers esquiva une estocade, frappa au mollet, laissa un coup l’atteindre au plastron sans même en être déséquilibré et enfonça quasiment au même moment sa lame dans le ventre du brigand, le diamant pénétrant aisément le cuir et la chair.
  « Non !... », fut tout ce que trouva Gontroph à dire sur l’instant. Anwers fit levier avec sa lame et ouvrit le ventre de son adversaire.
  Le sang s’écoula, entraînant des organes que Gontroph chercha à retenir de ses deux mains. L’homme grimaçait de douleur.
  « Les voilà ! » fit la voix plus que familière de Keith.
  Une véritable assemblée semblait arriver. Tous les assiégeants ne seraient-ils pas là ?
  « C’est vraiment fini ?... » lâcha Gontroph, souffrant. « Goratrann est mort ? »
  « En effet. » répondit calmement Nicosm. « Sithis n’est plus vôtre. ».
  « Je suppose que c’est ma fin à moi aussi… » L’agonisant marqua une pause. « Mais je ne mourrai pas seul. »

  Gontroph attrapa Anwers, enfonçant ses doigts rouges et poisseux entre les plaques de l’armure, et l’entraina avec lui dans le vide.

11 : Les cavernes de Sithis

  Nicosm eut beau crier « Non ! ». La chute ne fut pas empêchée, et les deux hommes disparurent dans le vide.
« Des cordes, vite ! » s'écria Keith.
  En prévision du siège, certains avaient, fort heureusement, pris des cordes et des crochets. La descente ne fut pas longue à débuter, les marchands de Dhahab ouvrant la voie. Ils craignaient l'état dans lequel ils allaient retrouver Anwers. Mais ce furent des gémissements du fond du gouffre qui les rassurèrent, car ils reconnurent alors la voix de leur ami, déformée par la douleur.
  En bas, dans un étang souterrain peu profond, Anwers se traînait, cherchant à viser le bord malgré l'obscurité de l'endroit. En analysant l'endroit, car de la lumière s'engouffrait quand même dans la caverne grâce à des lacs de lave, Nicosm aperçut une vieille échelle, inaccessible, l'entrée d'une nouvelle grotte (où s'étendaient les lacs de lave) et divers crânes.
  On vint secourir Anwers, Keith le soutenant par l'épaule.  
  « Où est Gontroph ? » s'enquit Flocky.
  Anwers ne dit rien, il se contenta d'indiquer un promontoire rocheux situé légèrement au hauteur. Un corps disloqué y gisait, les membres ballants dans le vide, silhouette tordue et malsaine dans l'ombre.
  « La question semble réglée ! » lâcha Elios. « Je crois que nous pouvons considérer notre victoire comme totale. »
  Quelques cris de victoire s'élevèrent, semblant résonner infiniment dans les boyaux des grottes. Mais certains demeuraient silencieux, et tous le devinrent lorsque les trois cordes, ayant perdus la descente, tombèrent lamentablement par terre, accompagnées du petit bruit de leur percussion avec l'eau agitée par la cascade.
  Tous levèrent la tête, mais le contre-jour au sommet du puits les empêchait de voir distinctement ce qui se tramait en haut. Jusqu'à ce que des flèches sifflèrent, pleuvant sur le groupe. Le réflexe général fut de s'aventurer dans l'ouverture de la grotte d'à côté, où un lac de lave ne manqua pas, déjà, de se présenter.
  Enfermés dans leurs armures, les combattants se sentaient cuire et pouvaient s'imaginer rôtir lors de leur passage à côté de la lave. Un crachat de magma en fusion vint percuter la jambe armurée de diamant de Barban, lequel paniqua légèrement et parvint, fort heureusement, à se débarrasser de l'ardent crachat. La jambière du guerrier, bien qu'extrêmement solide, avait pâti du baiser de lave, et un trou en signait le passage.
  Keith parvenait à porter Anwers, mais le mal qu'il donnait à sa tâche crût très vite, si bien que Nicosm vint le relayer. À la suite du lac du lac, pas très étendu, il fallu combattre une cascade d'eau souterraine particulièrement sauvage, puis, face à un cul de sac, il fut nécessaire d'escalader la paroi. Anwers fut soutenu par Nicoms et Keith dans cet effort.
  Au bout de l'ascension, les guerriers purent découvrir que la grotte dans laquelle ils s'étaient aventurés n'allait pas les laisser remonter à la surface si aisément. Trois couloirs, des choses inquiétantes dans l'ombre, des grognements de monstres, l'absence de lumière même, tant d'éléments qui amenaient Nicoms à penser : « Sithis ne m'avait pas manqué, tout compte fait... »
  Une flèche surgit de l'obscurité, venant ricocher contre le casque de Kalenz qui s'exclama alors : « Des morts-vivants ! ». Le combat s'engagea alors, et s'il avait été particulièrement rapide contre les brigands, il était expédié face aux monstres des profondeur. Même les abominables creepers semblaient impuissants, ne pouvant détoner à temps, se trouvant toujours stoppé d'une flèche ou d'un coup de hache.
  La division des hommes ne fut pas longue à se produire. Explorant, tuant et... disséminant des torches qu'ils allumaient dès que possible, la conclusion fut faite que les couloirs de gauche et droite menaient à des culs de sac, seul celui du milieu s'éternisait. Et ceux qui s'y étaient aventurés tombèrent face à une grande caverne, connectée à de nombreux couloirs plus ou moins en hauteur, et au centre de laquelle se trouvait l'une de ces étranges cage, portail maléfique permettant l'apparition de monstres.
  Ce portail ci était probablement lié à des endermen, des créatures mystérieuses et puissantes. Le combat fut long, mais pouvant tout miser sur la force brute de par leur armures et leurs armes, les guerriers vinrent à bout des créatures et du portail.
  Cependant, les blessés commençaient à s'accumuler. Nicosm pensait à Pearl qu'il avait laissé à Sithis, espérant qu'elle s'en était sortie.

  Les guerriers explorèrent des heures durant, trouvant lacs de lave, monstres, cascades. Le temps s'écoulait, et les guerriers se pausant devenaient de plus en plus nombreux. Sur la fin, seuls quelques opiniâtres continuaient les recherches, revenant sur leurs pas, s'énervant tout seuls, finissant par assimiler par cœur la logique des couloirs.
  Anathos faisait partie de ceux qui avaient cessé de gaspiller des forces futilement. Il était assis, calme, à côté du groupe rassemblé des marchands de Dhahab. Nicosm vint tendre au mage un morceau de pain et s'assit à ses côtés.
  « Je doute qu'il y ait la moindre issue dans ce dédale infernal. » lâcha le marchand. « Nous risquons de devoir revenir au début de notre périple pour voir si nous ne pouvons pas atteindre l'échelle ou... »
  « Il y a une issue. » coupa Anathos. « J'ai juste besoin de silence pour la trouver. Je vous prie de me laisser un instant. »
  Nicosm ne protesta pas. Qu'on lui avait coupé la parole le choquait un peu, mais il savait bien que ce n'était pas ce genre de détail qu'il devait prendre trop à cœur. Anathos sembla alors, tout en mâchouillant un morceau de pain, se laisser partir dans une espèce de méditation.
  Le marchand l'observa, intrigué, mais fut pris d'un sursaut quand le sorcier revint à lui, presque une minute après le début de son étrange sommeil. L'homme se releva, prit une nouvelle bouchée, et se mit à fixer chaque ouverture de caverne. Il lâcha finalement :
  « Il faut monter. »
  Les troupes se remotivèrent, en voyant Anathos s'agiter, l'air si sûr de lui. Indifférent aux autres, il ouvrit le chemin que ses pouvoirs lui avaient révélé. Des appels retentirent pour avertir les plus éloignés qu'il fallait rejoindre le groupe. Tous furent présents assez rapidement.
  Anathos mena les guerriers dans un couloir finissant en cul de sac, avec un lac de lave dans lequel se précipitait une cascade de feu. « Il va nous falloir grimper un peu. » précisa-t-il.
  L'ascention terminée, ils se retrouvèrent à un nouvel étage des cavernes. « Encore tout ça à explorer ?... » déplora Ban Bathory, surtout plus par humour que par réelle plainte. Personne ne répondit.
  Plusieurs couloirs s'ouvraient et en face d'eux, une cascade d'eau chutait, droite comme un pilier. « Il va falloir monter là haut. » indique le mage.
  Une petite ouverture se distinguait dans le plafond, à côté de la cascade. Des monstres surgirent de l'ombre, grognant et gémissant, une banalité vite réglée. Les cordes utilisées initialement purent à nouveau sur rendre utiles. Les lancés furent nombreux, mais finalement, l'on parvint à fixer l'un des grappins au rebord ci-dessus.
  L'ascension fut longue, et les blessés peinaient à monter. « Je crois que nous serons bientôt dehors. » dit Anathos, se voulant rassurant.
  Quand tout le monde fut arrivé sur le nouvel étage de caverne, Anathos put donner son ultime indication. Il prit un goutte de l'eau de la cascade qui coulait devant eux, celle qui avait marqué l'ouverture par laquelle ils étaient arrivés ici. Ayant trempé son doigt dans l'eau froide, il goûta l'eau, mais sans explications supplémentaires.
  Curieux, Nicosm et quelques autres répliquèrent le geste. L'eau était salée !
  « La cascade que nous voyons là provient de la mer qui entoure Sithis. » déclara Anathos, plutôt satisfait. « La lutte contre le courant sera difficile. Et ce qui suivra risqué, car il nous faudra nager le plus vite possible vers la surface... Dès lors, nous serons sauvés. »
  Tous regardaient Anathos, subjugués ou inquiets. « Bonne chance à ceux qui sont attachés à leurs armures. » lâcha Ban, prenant la main de son compagne Kyan, et se lançant dans le courant. Eux avaient retiré leurs plaques depuis un moment déjà.
  Anathos se lança à son tour. Et, avec plus ou moins d'hésitation, d'autres le suivirent. Nicosm consulta Anwers du regard, et celui-ci, comprenant où voulait en venir son ami, lui répondit :
  « J'vais y arriver. Ne vous ralentissez pas pour moi. J'sais brasser l'eau avec mes bras. »

  Si quelqu'un se perd un jour dans ces cavernes, il pourrait bien tomber sur une plate-forme en pierre où reposent de nombreuses armures abandonnées, juste en face d'une cascade d'eau salée. Une scène étrange, qui pourrait bien le réjouir, s'il est avide de protections contre les monstres rodant dans les corridors rocheux. Mais sans une perception accrue, il semblerait qu'un être perdu dans ces grottes, ne puisse jamais trouver cette plate-forme par lui-même, la complexité de sa trouvaille dépassant largement l'esprit de réflexion de tout homme qui aurait la cervelle écrasée par la pression régnant dans ces lieux.

12: Pillage

  Après avoir gagné la surface, les guerriers se retrouvèrent sur la rive la plus proche. Ils étaient à bout pour la plupart, blessés pour quelques uns. La bataille semblait terminée, indéniablement. Les membres de Dhahab se retrouvèrent au camp qu'ils avaient monté avant l'attaque, ils ne jugèrent pas nécessaire de s'attarder à Sithis. Nicosm en particulier, souhaitait quitter le lieu.
  D'autres demeurèrent, souhaitant terminer le pillage. Ils purent trouver quelques brigands, ceux-ci semblaient préparer leurs affaires pour un départ, mais ils ne purent jamais quitter Sithis. À l'étonnement manifesté par les malandrins à la vue des guerriers, il était assez logique de penser que c'était ceux-là qui avaient décroché les cordes dans le puits, et qui y avaient tiré des flèches sur les guerriers.
  La massacre semblait bel et bien terminé. Et bien qu'une partie des richesses avaient été récupérées, il restait des choses à voler. La demeure qui ne devait être que celle de Goratrann fut vidée. La cave d'une ruines, infestée d'araignée, fut fouillée. Une autre cave, sous une vieille demeure abritait de la T.N.T, celle ci fut récupérée. Même les nombreuses têtes empaillées du Fou des têtes furent dérobées. Et cetera, Sithis fut ratissée.
  Sous la vieille église, une salle au trésor fut découverte, mais ne fut que partiellement vidée. Il était alors plus que probable que les attaquants avaient déjà les sacs de butin pleins... Ou bien qu'ils avaient pris la fuite face au piège activé par un coffre, invoquant des blazes, créatures que l'on trouve normalement que dans le Nether.
  Cherchant des nouveaux trésors, Flocky passa devant une demeure imposante, située face à la porte de la salle au trésor. Le maison était barricadée. « Qui sait ce qui se cache à l'intérieur ? » se disait-il.
  Il prit sa hache, et enfonça les planches, nombreuses et épaisses, qui bloquaient l'entrée de la bâtisse. Sur la défensive, l'arme dans une main, il se débrouilla pour allumer une torche, car l'endroit était infesté d'une obscurité de poix. Le roi nain regrettait de ne pas avoir un troisième bras qui lui aurait bien servi pour se boucher le nez. L'odeur ambiante était un mélange malsain de décomposition, de moisi ancien, et de merde.
  Une mousse étrange dévorait la pierre, rendant le sol glissant par endroits, collant par d'autres. De plus, des champignons noirs et bruns dépassaient un peu partout, comme de petites têtes étranges, zieutant les moindres faits et gestes du nain. Le mycélium, assez épais, avait des allures de tentacules, se comportant presque comme les racines innombrables d'un arbre millénaire.
  Toiles d'araignée, meuble ancien, absence de quoi que ce soit pouvant avoir de la valeur... Flocky regrettait les efforts qui avaient été nécessaires pour rentrer et fouiller l'endroit. Il fouilla la salle du fond, vraisemblablement un bureau qui était anciennement connecté à la caserne. Rien.
  Il monta à l'étage, une chambre muni d'un lit assez luxueux. Soulevant le drap, lui même recouvert d'une couverture de poussière, il eut un sursaut quand il aperçut un nid grouillant d'araignées, certaines large d'une longueur de pouce. Flocky ne souhaitait pas approfondir sa fouille du lit.
  De la chambre, il avait accès à un balcon. Il y sortit et prit l'air une seconde. La nuit n'allait pas tomber, et la fatigue pesait sur les épaules du nain. « Pourquoi cette maison était-elle barricadée comme ça ? » se demandait-il, songeur.
  Le froid revint, vicieux et intense, les vêtements encore un peu trempés de Flocky allaient être une plaie pour la nuit. Il enviait le moment où il pourrait se changer, mais devinait que ça ne serait pas pour maintenant, il avait encore cette maison de malheur à fouiller ».
  Dans le mur opposé au lit, une ouverture devait mené au toit de la caserne, mais elle était barricadée elle aussi. Les escaliers montaient encore, menant sûrement à un accès au toit mais qui était (devinez le...) barricadé .
  Le sous-sol s'avérait plus intéressant. Il y avait moins de meubles, toujours les champignons et l'odeur (plus forte encore), mais au sol se trouvait une vitre épaisse et sale. À travers celle-ci était diffusé une puissante lumière, celle d'une coulée de lave. Un choix d'architecture qui avait dû être compliqué à mettre en place...
  Une porte, au fond, mena à une grande pièce sombre. Flocky constata bien vite qu'elle était vide de tout, sauf de champignons. « Peut-être une ancienne culture ? ». S'il pensait vrai, c'en était une très ancienne, car le mycélium dévorait sol, plafond, murs, recoins... Chaque pas se traduisait par le bruit assez gênant d'un champignon que l'on écrase, et la diffusion d'odeurs nauséabondes.
  Les murs étaient de briques, mais des renfoncements étranges semblaient suspects. Et dans ce silence total, le nain perçut un sifflement singulier, ainsi qu'un bourdonnement et... des murmures ? Cherchant la provenance de ces sons, Flocky, l'oreille longeant les murs, chatouillée par les têtes gluantes des champignons, avait bien deviné qu'une porte cachée se trouvait là. C'était un nain après tout ! Pour ce qui était de cacher des choses avec des passages secrets, il était l'un des plus doués !
  Ayant trouvé l'origine, il fallait maintenant déterminer comment ouvrir la porte. Les recherches furent rapides et fructueuse : un levier caché dans un renfoncement. C'était une cache grossière.
  Flocky ouvrit la porte avec succès, le sifflement s'interrompit avec le son du mécanisme, et les bourdonnements, surnaturels, s'intensifièrent. Si c'était bien des murmures qu'il avait entendu tout à l'heure, ils étaient maintenant imperceptibles.
  S'engouffrant dans le couloir désormais révélé, Flocky fit face à un spectacle défiant l'entendement. Il se retrouva dans une salle carrée, au plafond pyramidal, au sol s'enfonçant. Au milieu de la pièce, un pilier s'élevait, bâti en briques étranges, extraterrestres... Au sommet de cet étrange monument, un bloc épais de ce qui semblait être de l'obsidienne. Mais le plus fascinant était cet espèce de cristal magique, flottant et virevoltant, mauve et violette, instable et débordante d'énergies inconnues, entourée d'une cage d'éclairs et polluant l'air d'une aura des plus méprisables. Flocky, dès les premiers instants, sut qu'il n'allait pas toucher à... cette chose, pas sans Anathos à ses côtés.
  Le reste de la pièce était un bazar d'objets étranges. Certains provenant du Nether, mais d'autres venant d'une dimension encore inconnue. En plus de l'éclairage fourni par un lustre de pierre, des lampes de redstone étaient répartis un peu partout dans la pièce. Un rapide étude visuelle de l'endroit poussa Flocky à la déduction suivante : « Cette pièce était un bureau d'études... alternatives ».
  L'ancien résident de l'endroit avait sûrement des choses à cacher en ce lieu. Flocky se força à se changer les idées et fouilla les coffres, ayant éteint sa torche, inutile dans cet endroit éclairé.
  Il trouva des objets alchimiques, des reliques du Nether et d'autres liées aux endermen. Il fut interrompu par un bruit, venant de la chambre aux champignons. Interloqué par ce son, sourd, bref, faisant éventuellement penser à un pas lourd, le nain abandonna temporairement son pillage et s'approcha de la porte. « Y'a quelqu'un ? Anathos ? Dovahdrim ? ». Aucune réponse.
  Commençant à être méfiant, Flocky prit sa hache au plus proche de la tête, afin de pouvoir réagir vite en cas d'attaque. Il rouvrit le coffre mais une désagréable impression le gênait. Il se sentait observé... Non ! Il l'était ! Il se retourna, brusquement, sa deuxième main avait le bas du manche de la hache bien agrippée. Il n'y avait rien de suspect. « Je n'aime pas ça... » dit-il, à voix basse. Il parlait, mais c'était sûrement pour se rassurer, car il avait vraiment senti quelque chose. Un frisson lui parcourut l'échine. « Je ne reste pas là ! » lâcha-t-il finalement.
  Il ressentait vraiment un malaise dans cette cave, et le bourdonnement, incessant, semblait s'intensifier, comme une onde rebondissant dans son crâne, qui s'accumulait encore et encore, faisant vibrer tout son être. Ce n'était pas de la peur qui le chassait, mais réellement une force maléfique. « Je reviendrai... » se dit-il, quittant prestement la pièce.
  Se dirigeant, à travers l’obscurité et piétinant les verrues maléfiques, vers le levier caché, il sentit encore une fois la présence dans le dos. Mais il n'osa pas se retourner. Il ferma la pièce secrète, et l'atténuation du bourdonnement le fit déjà se sentir mieux. Malgré tout, il ne s'attarda pas et quitta l'endroit.
  Dehors, la nuit était tombée, fraîche mais revigorante après l'atmosphère claustrophobe de la demeure scellée. Y avait-il encore des pilleurs dans la ville ? Flocky l'espérait. Il avait beau être sorti de la cave, de la maison, il avait encore l'impression d'être observée. Quelque chose le suivait. Mais quoi ? Était-il (peut-être) épuisé par la bataille d'aujourd'hui ? Il espérait que ça n'était que cela, et que ces malaises ressentis trouvaient tout bêtement leur origine dans une fatigue intense.
  Dès lors, un nuit de sommeil semblait être le remède le plus adapté.

13 : L'avenir

  Quelques jours plus tard, Elios envoya une requête aux dirigeants d'autres factions : Flocky, Dovahdrim et Nicosm. Une réunion eut lieu, ayant pour but de discuter de l'avenir de Sithis, désormais purgée de tout brigand. Un traité fut signé par les quatre puissants d'Ahvelen : L'accord Sithis.
  Il était clair que cette rencontre représentait un événement clef du Futur de la région. Une nouvelle ère semblait commencer, comme l'avaient prédis Flocky et Anathos à la veille du siège de Sithis.
  Ahvelen allait sûrement pouvoir se reconstruire.
  Ahvelen allait sûrement retrouver sa gloire passée.
  Ahvelen allait pouvoir commencer à révéler ses secrets, innombrables, parfois sombres, parfois insignifiants.  L'Ahvelen actuel recelait encore moult souvenirs et mémoires de ce qu'elle fût auparavant, et son Histoire, malheureusement perdue et ne demandant qu'à être redécouverte par l'intermédiaire de témoignages d'anciens et de vieillard ou par la lecture d'ouvrages et écrits poussiéreux, allait sûrement mettre à jour certains acteurs qui joueront un rôle dans le Futur. Le Futur d'Ahvelen, ou bien du Monde.


BILAN HRP :

  Bon, voilà, le premier évent a eu lieu. C'était un peu laborieux, j'n'étais pas totalement préparé à vous accueillir. J'ai mal géré. Néanmoins, cet échec est passé inaperçu, et vous semblez bien vous êtes amusés. Donc ça va, c'est cool. Le Rp, peu présent, ne pouvait que difficilement se faire au cours des nombreuses bagarres, n'est ce pas ? Il eut lieu lors des rencontres avec Gontroph, que certains ont eu le temps de vivre. RIP Gontroph.
  De nouveaux évents du genre vont avoir lieu. Certains seront dans la continuité de l'Histoire générale, d'autres liés à la réputation du pays (un système que j'vais pouvoir vous introduire maintenant), et espérons que vous, joueurs, saurez interagir pour mettre en place des évents « maisons » (n'hésitez pas à me demander de l'aide technique pour la mise en place de certains).

  Bref, parlons un peu du texte. Tout d'abord, vous l'avez vu, j'ai romancé certaines choses (comme votre saut instantané et général dans le puits!) car certaines choses doivent l'être pour paraître crédibles. J'espère, sinon, de par les façons dont sont montrés les perso des joueurs, que vous êtes satisfaits, autrement n'hésitez pas à commenter votre mécontentement.
  J'sens aussi que, pour certains, vous pourrez vous plaindre de votre absence du texte. Cela s'explique par plusieurs choses. Déjà, j'n'ai pas pu observer tout le monde lors de l'évent (donc je ne connais pas les actions de tous). Ensuite, j'ai surtout retranscris les actions par les points de vue des joueurs dont je connais la façon de Rp, et dont je connais les personnages assez bien.
Donc voilà, si vous êtes peu présents, je suis désolé. Mais j'ne pouvais pas inventer une action que vous n'avez pas forcément accompli, alors que j'ne connais pas vraiment les motivations de vos personnages et votre façon de les jouer.

  J'tiens à préciser que ce texte permet de suivre l'avancée de l'histoire, et d'en donner des éléments conformes au lore. Vous n'avez pas le droit d'utiliser certains éléments du texte au sein du jeu dans un but RP, sauf si, évidemment, vous avez participé à l'événement concerné, ou que quelqu'un vous en a parlé dans le Roleplay.

  Pour un bilan plus personnel, j'vous invite aussi, fortement, à me dire si mon style d'écriture vous semble agréable, intéressant, passionnant, ou au contraire désagréable de par de nombreuses fautes, une illisibilité dans la construction des phrases, une mauvaise tournure des situations. Vos commentaires ne seront que bénéfiques à mon apprentissage de l'écriture fantasy et médiévale.

  Et, enfin, concernant Sithis, l'endroit InGame. J'vais y enlever les bandits. L'endroit n'était pas totalement terminé, mais pas grave. Il est donc libre pour les joueurs et se sûrement déclaim. Vous pourrez vous le disputer, vous le partager, comme bon vous semble. Si une implication RP importante implique l'endroit, n'hésitez pas à m'en faire part avant toute action !

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Message par Invité Mer 6 Juil - 1:49

HRP

Bravo à toi, c'est impréssionant ce que tu peux écrire sur un event qui, je l'accorde, manquait de RP.

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Message par Nartack Mer 6 Juil - 1:56

HRP

Merci beaucoup! :)

Précision à part: Je n'ai rien écris par rapport au Fou des têtes, car Usagi l'a fait lui même dans sa version de la bataille qui, bien que fausse dans le Lore par moments, reflétait simplement la vision d'Elios au sein de la bataille. Lui qui ignorait à quoi ressemblait le chef des brigands, ou même quel était son nom, pouvait bien imaginer que Gontroph était le chef des brigands, expliquant donc qu'il en parle ainsi dans son histoire.
HRP

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Message par Usagi_Kuro Mer 6 Juil - 10:08

HRP

Pas compris.
Je savais que le Fou des têtes n’était pas le Chef des Brigands, mais il me semblait que c’était un personnage important.

WAIT ! Je possède aussi "Morsane"....

Et sinon ... TU A FAIT UN BOULOT MONSTRE !! Ton écriture est génial, l'histoire se tient et pour le coup, le fou tranché, j'en suis fier grâce à toi :p
Et ton histoire de corde fait beaucoup plus sens que mon saut :/
Bref, j’espère vraiment que tu va encore et encore nous envoyer des Histoire dans le genre !
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Message par Nartack Mer 6 Juil - 11:31

HRP : J'ai eu l'impression que dans ton histoire, c'est la mort de Gontroph qui est assimilé à celle du chef ! VOilà l’ambiguïté!

Possible, le pnj Goratrann (qui lootait la hache) respawnait (il ne le devait pas normalement, m'enfin bon), donc il estp ossible que d'autres aient Morsane

Merci ! J'n'ai pas raconté ton histoire, mais les références y sont x)

ça sera un plaisir

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Message par Anwers Jeu 7 Juil - 9:25

[HRP]

Putin, j'adore ce passage, merci de ta naration Nart' ! xD

Nartack a écrit:Anwers, exténué mais demeurant combattif, enjamba le cadavre décapité qui gisait en bas du théâtre.

J'étais le seul mec a combattre a cheval !!! xD
Par contre, petite correction Nart', je me battais a la haches. J'ai pris cette habitude. Max de dégâts et pas de dégâts de zone, parait pour ce genre d'évent.
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Message par Hache_tag Jeu 7 Juil - 13:16

[HRP]

Superbe Histoire ^^ J'ai hâte de voir les prochains évents !

[HRP]
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