Présentation de MrCravat

C'est un homme aux cheveux brun foncé avec une grosse barbe bien fournie. Sa tunique est rouge bourgogne couverte de taches de terre ainsi qu'une ceinture placée au dessus du nombril. Il porte des pantalons d'une couleur inconnue, puisque celui-ci est couvert de terre. La même chose pour ses bottes. Ses gants de cuir serré couvrant de sa main jusqu'à ses phalanges. Ses yeux bleu sont assez éblouissant face à son visage bronzé et couvert de terre. Aussi, malgré son habillement couvrant la presque totalité de son corps, on peut remarquer que cet individu ayant l'air d'une quarentaine d'années a une musculature plutôt bonne, plus qu'un fermier, mais moins qu'un garde ou un soldat.  Finalement, cet homme porte une série de cordes à noeuds autour du coup dont une étant attachée comme une cravate.

On ne l'entend presque jamais. Discret et facilement remarquable à la fois, l'homme aux cordages est en réalité quelqu'un d'heureux, sociable et quelqu'un de très agréable à côtoyer lors des fêtes de taverne. C'est un grand bicoleur préférant la bière au hublon. Cet homme est aussi quelqu'un de très minutieux du fait de ses capacités assez élevées en architecture. Malgré son accoutrement d'artisan de cordes à noeuds, sa manière de vivre est totalement contradictoire à celui d'un fabricant de cordages.

Mes souvenirs sont vagues. Qui suis-je? D'ou est-ce que je viens? Je ne connais même pas mon propre âge. Hmmf. Mon premier souvenir véritable remonte à un âge où ma voix aigue commencait à mûer, dans une région chaude et où l'eau est d'un bleu plus clair que le ciel. Ça s'est passé durant la fin de l'avant-midi. De ce que je me souvienne, il y avait rarement des nuages et encore moins de la pluie. D'ailleurs plus j'y repense plus je crois que j'étais sur une île. Enfin bref, cette journée là, il y avait de quelque chose d'inhabituel. Évidemment c'était les nuages, mais ceux-ci étaient différents de ceux qui arrivaient parfois. Un nuage prêt à craché sa pluie est normalement d'un gris plus ou moins foncé. Il était noir celui-là et il était gros. Je ne comprenais pas pourquoi, mais on sonna la cloche d'alarme et tout le village portuaire fut prit d'une panique. Les gens couraient par ci par là avec des objets de toute sortes, principalement de la nourriture. J'étais confus, au milieu de cette chamaille et effrayé par la panique que transmettait les habitants. Soudainement, un homme doté d'une robe noire ainsi qu'une capuche camouflant son visage m'intercepta puis plus rien. Je crois qu'il s'est passé au moins cinq ans avant que j'ai une mémoire claire et j'étais plutôt costaud. Ce moment là j'étais dans une grande ville prospère et fleurissante, toujours dans une région tropicale. Je me promenais à cheval portant une armure de cuire légère couvrant uniquement le torse. Les jeunes femmes rougissaient et ricanaient entre elles en m'apercevant. Ça me gonflait franchement l'égo. J'étais sensé porter une lettre dans une taverne peu connue dans la cité. Rendu là, il n'y avait personne à l'intérieur. Aucune tables, chopes, rien. Juste une chaise et une grande quantité de cordes à noeuds sur son dossier. Sur mes gardes mais curieux, j'entre et m'approche de cette chaise. J'examine ces cordes en les prenant, rien de spécial. Si je me rappelle bien, j'avais entendu un craquement devant moi au fond de la pièce, là où l'entrée que j'ai laissé ouverte n'éclaire pas bien évidemment. Je m'approche, prêt à me battre - et je n'ai aucune arme c'était stupide - face à toute embuscade. Soudainement l'entrée se ferme en un claquement sourd. Ma curiosité devient une inquiétude. j'entend courir en ma direction. Un coup, deux, trois, quatres ! Malgré ma conddition physique, ces quatre coups de poing puissants et inattendus me font tomber sur la chaise, qui semble avoir été placé exprès pour me rattraper. Je vois un homme plus loin allumer une lampe d'huile et se rapproche pour m'éclairer. Ils sont quatres et étrangement ils sont tous les quatres habillés d'une robe noire et d'une capuche camouflant leurs visages. Ils ne parlaient pas ma langue et n'étant éduqué, ça ne complique que plus la chose. Ceux-ci conversent pendant quelques secondes et trois d'entre eux partent. le dernier s'avance derrière mon dos pour m'attacher avec ces cordes à noeuds. Non merci! Je me lève en tenant la chaise pour que celui-ci recule, me retourne en prenant les cordes pour essayer de l'attacher à mon tour. Malheureusement, il avait une dague en vagues. Les cordes ne peuvent empêcher cet personne à me poignarder profondément le flanc de mon ventre. Je pousse un cris de douleur et l'adrénaline qui monte en moi me fait bouillonner de colère. Je plaque cet homme à la capuche au sol, entoure les cordes autour de lui. Il a resisté plus d'une minute avant de lâcher son dernier souffle. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pros sa robe noire et les cordes. Aujourd'hui depuis quarante ans, je porte cette longue tenue au même jour à chaque année pour me remémorer cette mésaventure. Je n'ai jamais aimé les épées, alors j'ai gardé les cordes sur mes épaules comme arme. Et ces quarantes années? La solitude, la marche sans fin. Maintenant je suis dans la région d'Ahvelen et je suis enfin prêt à bâtir ma vie.